Conformément à la loi du 18 septembre 2017 relative à la prévention du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme, les cabinets comptables doivent mettre en place une organisation interne spécifique. Cet organigramme interactif présente les différents rôles, leurs responsabilités et les interactions entre eux.
Membre de l'organe légal d'administration ou direction effective
Anti-Money Laundering Compliance Officer
Personnel et collaborateurs indépendants
La désignation de cette personne doit être notifiée à l'ITAA au préalable ou au plus tard dans le mois suivant le début de sa mission.
L'AMLCO doit établir au moins une fois par an un rapport d'activité qui permet de prendre connaissance de l'évolution des risques de BC/FT et d'évaluer le caractère approprié des mesures de contrôle mises en place.
Conformément à l'article 10 de la loi du 18 septembre 2017, le cabinet doit mettre en place un canal spécifique, indépendant et anonyme permettant aux collaborateurs de signaler à l'AMLCO et/ou au responsable au plus haut niveau les infractions aux obligations en matière de LBC/FT.
Tous les collaborateurs doivent recevoir une formation anti-blanchiment au moins une fois tous les trois ans et dans les six mois à compter du début de leur mission.
Dans un cabinet de 3 professionnels, l'expert-comptable fondateur assume les fonctions de responsable au plus haut niveau et d'AMLCO. Il établit les procédures, forme les 2 collaborateurs et réalise personnellement l'analyse des opérations atypiques. Les procédures sont documentées dans un manuel simplifié mais complet, accessible à tous les collaborateurs.
Dans un cabinet de 25 professionnels, le responsable au plus haut niveau est l'administrateur délégué. L'AMLCO est un expert-comptable sénior qui consacre 25% de son temps à cette fonction. Il est assisté d'un collaborateur administratif pour la gestion documentaire. Un comité anti-blanchiment composé de l'AMLCO et de deux autres professionnels se réunit trimestriellement pour examiner les opérations atypiques et mettre à jour l'évaluation des risques.
Un réseau de 5 cabinets comptables regroupant 150 professionnels a désigné un AMLCO dans chaque cabinet et un AMLCO coordinateur au niveau du réseau. Ce dernier élabore les politiques communes, anime le comité anti-blanchiment regroupant les AMLCO des cabinets, et organise les formations. Une fonction d'audit interne réalise des contrôles réguliers dans chaque cabinet. Les outils informatiques sont mutualisés pour faciliter l'évaluation des risques et la détection des opérations atypiques.
L'AMLCO doit établir au moins une fois par an un rapport d'activité, quelle que soit la taille du cabinet. Ce rapport doit permettre d'évaluer l'efficacité du dispositif anti-blanchiment et contenir:
Le cabinet doit mettre en place un canal permettant aux collaborateurs de signaler de manière confidentielle les infractions aux obligations anti-blanchiment. Ce dispositif doit: